Accueil > Rechercher : mode d'emploi > Généalogie > Pour compléter votre recherche > Les actes de catholicité après la Révolution
La loi du 20 septembre 1792 – rendant l’état civil laïc – interdit la tenue de registres d’état civil par les prêtres.
Le Concordat de 1801, conclu entre Napoléon Bonaparte et le pape Pie VII, rétablit les liens rompus sous le Directoire par le décret du 3 ventôse an III (21 janvier 1795) qui posait le principe de la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
La loi du 18 germinal an X (8 avril 1802) relative à l’organisation des cultes entérine le Concordat. Cette loi précise d’une part, que « les prêtres ne donneront la bénédiction nuptiale qu’à ceux qui justifieront, en bonne et due forme, avoir contracté mariage devant l’officier civil » et d’autre part, que « les registres tenus par les ministres du culte, n’étant et ne pouvant être relatifs qu’à l’administration des sacrements, ne pourront, dans aucun cas, suppléer les registres ordonnés par la loi pour constater l’état civil des Français ».
Ainsi les prêtres sont de nouveau autorisés à tenir des registres des baptêmes, mariages et sépultures. En réalité, depuis 1792, même s’ils étaient dépossédés de l’état civil, certains prêtres continuaient à prendre note clandestinement des sacrements qu’ils administraient.
Certains de ces registres de catholicité ont été conservés et sont aujourd’hui consultables aux archives diocésaines, ainsi que les registres de catholicité post-concordataires.
Ces registres peuvent apporter des indications précieuses – et ouvrir de nouvelles pistes de recherches en cas de blocages – avec la mention des parrains et marraines, les témoins du mariage religieux, de l’inhumation.
Les Archives diocésaines sont situées à Cahors dans les locaux de la Maison des Œuvres : 222 rue Joachim Murat 46 000 Cahors. Il est impératif de contacter ce service pour obtenir les jours et heures d’ouverture qui varient selon les mois et obtenir un rendez-vous : tél 05 65 20 60 04.