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Cette sous-série est la plus importante de la série R. Composée des archives provenant de la préfecture relatives à l’organisation du recrutement et des registres matricules versées par l’armée de Terre, elle occupe 57 mètres linéaires de rayonnages.
Elle renseigne sur l’évolution du mode de recrutement et apporte de précieuses informations généalogiques sur la population masculine du département.
Pour mémoire, les tables et les registres matricules des classes 1859 à 1921 ont été numérisés lors de la campagne nationale de numérisation effectuée dans le cadre de la commémoration de la Grande Guerre. Tables et registres sont consultables en ligne.
Fonctionnement de la gendarmerie du Lot et itinéraires de vie.
La sous-série 5 R, lacunaire, ne compte que 35 articles. Les archives sont rares, voire inexistantes, entre les années 1820 et 1870, ainsi qu’après la première guerre mondiale.
Malgré tout, la sous-série n’en demeure pas moins intéressante pour qui veut établir des itinéraires de vie de gendarmes ayant fait tout ou partie de leur carrière dans le département ou tout simplement comprendre le fonctionnement de l’institution.
Organisation, fonctionnement et itinéraires de vie.
La sous-série 6 R permet d’aborder l’organisation territoriale des compagnies de sapeurs-pompiers dans le département du Lot. Longtemps, seule la ville chef-lieu de préfecture compte une compagnie organisée. Mais à partir de la fin du XIXe siècle, l’intérêt pour la protection des biens et des personnes se fait jour. Aussi, peu à peu, les communes organisent des services de sapeurs-pompiers. De ces archives affleurent l’évolution des effectifs, les besoins des compagnies ou les aides apportées aux membres du corps et à leurs familles.
Parcours de marins originaires ou domiciliés dans le département du Lot.
Malgré l’absence de façades maritimes, le Lot a fourni des hommes à la marine. Quelques traces subsistent à travers les siècles et renseignent sur des itinéraires de vie atypiques. Qui n’a jamais rêvé d’avoir un ancêtre marin ?
Accueil, surveillance et emploi.
Les prisonniers de guerre, pour un département rural, apparaissent comme un choix de premier ordre pour suppléer le manque de bras dans les campagnes quercynoises. Néanmoins, perçus comme dangereux, ils sont sous la surveillance constante des autorités. Cette ambivalence nous procure ainsi de nombreux renseignements.