Privilégier l'intérêt supérieur de l'enfant dans la société

20 novembre : Journée internationale des Droits de l'enfant

En 1954, l’Assemblée générale de l’ONU recommande à tous les pays d’instituer une « Journée mondiale de l’enfance » pensée comme une journée de fraternité mondiale, de compréhension entre les enfants, et d’activités favorisant le bien-être des enfants du monde entier.
Pourquoi le 20 novembre ? Cette date correspond à la fois au jour d’adoption par l’Assemblée générale des Nations unies de la Déclaration des droits de l’enfant en 1959, mais aussi à la signature en 1989, de la Convention relative aux droits de l’enfant,  aujourd’hui ratifiée par 197 états.
La convention met en avant quatre principes fondamentaux concernant les enfants :  la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le respect de ses opinions, ainsi que le droit de vivre, survivre et se développer. Pour résumer, l’enfant, défini comme tout être humain âgé de moins de 18 ans a le droit d’être protégé, nourri, soigné, éduqué, de s’exprimer, d’avoir des loisirs…

Comment agir ?

Cette journée offre à chacun et chacune d’entre nous une occasion unique de sensibiliser le plus grand nombre aux droits de l’enfant, de promouvoir et de mettre en lumière ceux-ci, mais aussi de transformer cette date en actes concrets en faveur des enfants partout dans le monde.
Au niveau scolaire, les équipes éducatives sont particulièrement encouragées à mener des actions, adaptées à l’âge et au niveau de scolarité dont ils ont la charge, ceci afin de faciliter la compréhension par les élèves des dispositions de la Convention relative aux droits de l’enfant (https://eduscol.education.fr/document/3369/download), mais aussi dans le but de les éduquer à ces mêmes droits : https://www.unicef.fr/actions-humanitaires/europe-asie-centrale/france/sensibilisation/education-aux-droits-de-lenfant/

S’éduquer tout en s’amusant : « Les Amis du Célé »

Dans le département du Lot, à Orniac, l’association « Les Amis du Célé » (1966-2011), utilisant les infrastructures de la base du Liauzu (aussi nommée Centre de loisirs du Célé), s’était spécialisée dans l’accueil des scolaires pour leur proposer des classes découvertes, notamment des classes d’eau. Lors de ces séjours, les enfants découvraient de nombreuses activités : spéléologie, escalade, cyclotourisme, VTT, canoé-kayak, équitation ou tir à l’arc…
Au cœur d’un magnifique site naturel au creux des falaises de la vallée du Célé, cette association permettait aux enfants de découvrir la nature et de faire l’apprentissage du développement durable.
En plus des nombreuses animations proposées, les classes concernées, venant de toute la France, profitaient de ces séjours pour également découvrir la région : Padirac, Pech-Merle, musée de Cuzals ou encore Saint-Cirq-Lapopie…
Les archives de cette association (95 J), et en particulier les productions scolaires des élèves en séjour (95 J 53), nous transmettent le témoignage de ces enfants qui, au début des années 2000, s’amusaient tout en découvrant l’environnement, le vivre ensemble, bref la vie…