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La vie et l'oeuvre de l'évêque Alain de Solminihac

Sceau de plomb de la bulle pontificale d'Urbain VIII, 1636 - Archives départementales du Lot, G 33

Comte-évêque de Cahors et abbé de Chancelade (1593-1659)

L’instrument de recherche autour de la vie et de l’œuvre d'Alain de Solminihac, comte-évêque de Cahors et abbé de Chancelade, est disponible en salle de recherches.

Un prélat réformateur

Alain de Solminihac est né le 25 novembre 1593 au château de Belet, près de Grignols en Dordogne.
En 1613, son oncle, Arnaud de Solminihac, abbé de Chancelade – abbaye proche de Périgueux de l’ordre de Saint-Augustin – souhaite transmettre l’abbatiat à un membre de sa famille. Son choix se porte sur Alain de Solminihac qui débute ainsi son noviciat en 1614, et prononce ses vœux en 1616. Ordonné prêtre en 1618, il part à Paris poursuivre des études en théologie. Il reçoit la bénédiction abbatiale le 6 janvier 1623 et entreprend le relèvement spirituel et matériel de l’abbaye de Chancelade qui devient rapidement prospère et dont le rayonnement s’étend au-delà des limites du Périgord.

Evêque du diocèse de Cahors : 1636 - 1659

Alain de Solminihac est nommé évêque de Cahors en 1636. L’année suivante, il obtient du pape Urbain VIII l’autorisation de cumuler les fonctions d’évêque et d’abbé de Chancelade.
Son épiscopat est caractérisé par la réforme du diocèse selon les préceptes du concile de Trente (tenu entre 1545 et 1563) : contrôle et moralisation du clergé, missions pastorales, lutte contre les hérésies, création d’un séminaire… Préceptes qu’il avait précédemment appliqués, lors de la 1re partie de son abbatiat en Périgord à Chancelade jusqu’en 1635. Pour soutenir son entreprise, Alain de Solminihac s’entoure d’ecclésiastiques de l’abbaye périgourdine et fonde à Cahors une communauté de chanoines réguliers de Saint-Augustin pour les accueillir.
Epuisé par son activité intense et une vie ascétique, Alain de Solminihac s’éteint le 31 décembre 1659 au château de Mercuès. Aussitôt, sa réputation de sainteté grandit. Son successeur, l’évêque Nicolas de Sevin, et le père Léonard Chastenet, prieur des chanoines réguliers de Cahors, s’attachent à faire ouvrir un procès en canonisation. Celui-ci a duré plus de trois siècles, pour s'arrêter au stade de la béatification : le 4 octobre 1981, le pape Jean-Paul II le proclame "Bienheureux".

Avril 2015 : Entrée de ces archives ecclésiastiques aux Archives départementales du Lot

A la faveur du déménagement et de la réorganisation de son service, M. l’abbé Félix Rausières, responsable des archives diocésaines de Cahors, sollicite les Archives départementales pour procéder – en avril 2015 – au transfert de l’ensemble des documents connu sous l’appellation « fonds Solminihac » : près de 10 000 pièces contenues dans 79 liasses classées de manière aléatoire, sans logique apparente. D’une richesse exceptionnelle, ces archives méritaient des conditions de conservation adéquates et un traitement archivistique adapté.
Leur classement rigoureux a permis de mettre en valeur 3 fonds distincts tout en maintenant la cohésion de l’ensemble à l’intérieur d’un unique instrument de recherche. Les deux premiers fonds complètent les séries règlementaires G (Clergé séculier) et H (Clergé régulier) des Archives départementales, séries assez indigentes jusque-là. Le 3e - composé d’archives diocésaines des XIXe et XXe siècles - appartient au secteur des archives d’origine privée (sous-série 91 J).

 

24 février 2017


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